Ethique 9ème cours 13.01.00

 

ARISTOTE

Une des grandes figures qui influence l'éthique est Aristote.

Courant communautarien qui n'est pas l'éthique universelle mais celle qui est liée à l'histoire d'une communauté particulière.

Courant catholique, en héritage de St Thomas d'Acquin au Moyen Age, conciliabule avec l'éthique chrétienne.

Tableau de Raphaël "L'Ecole d'Athènes : Platon et Aristote" présente Platon le doigt levé et Aristote la main pointant à l'horizontale.

Platon aura été le maître d'Aristote pendant 20 ans.

Tout le système platonicien est fondée sur le Bien venu d'en Haut.

Tout le système d'Aristote est fondé sur l'accès au Bien ici Bas.

Remise en cause, plus d'accès directe à l'essence des choses.

Aristote est moderne, nous vivons dans un monde désenchanté. Même base d'Aristote que Platon, Aristote garde l'idée que l'éthique défini par rapport à une visée : c'est l'éthique téléologique : qui vise un bien, qui dans le sens d'un bien.

On dira donc : est bien ce qui va dans le sens du Bien.

Est moral ce qui va dans le sens du Bien, du bonheur.

Commun à Platon et Aristote.

Aristote prétend que Platon n'a proposé qu'une coquille vide, hors de portée. Repenser. Etre heureux ici. Plus de caverne, personne n'a vu le soleil.

Ce Bien selon Aristote, trouver critère dans les visages, dans les contours humains : collecter les lois des villes pour caractériser

S'il existe des principes généraux, ce n'est que dans l'expérience.

Le 1er combat d'Aristote : l'homme est un "animal politique" Z O O U M O d I T I K O U , I,5 (Ethique à Nicomaque) : Nous ne pouvons pas être heureux seuls. Nous sommes sociaux. "Pour être heureux, nous avons besoin d'amis." Le bonheur c'est être des animaux sociaux, politiques. Le bonheur est un bien communautaire.

Aristote ne répugne pas à faire référence aux autres cités grecs en énumérant leurs avantages et leurs inconvénients. Mais chacun d'entre nous ne peut pas être politicien, mais cocitoyen. Le politique se gagne contre la Nature. Pour Aristote, potentialité en l'homme pour être ce que nous sommes. Nous sommes en puissance, tant que nous ne le cultivons pas. Mettre en lumière ce qui est en nous. Ce qui est bon doit se développer.

 

Aristote fait un pas de plus: nous sommes des êtres sociaux. Mais en plus comment faire en sorte que le politique fasse ce qui est propre à l'homme ?

Le bien d'un prunier c'est la prune. Le bien d'un lys, c'est de faire une belle fleur. Visée plus ou moins grand. Quelle est la destination des choses ? La destination trouvée c'est le Bien. C'est un fin à atteindre. Idem pour l'homme.

Vertu - virtus : excellence

Sa fonction est atteinte si le but est atteint. Exemple le cheval. Sa finalité c'est d'être et d'avoir un bon cavalier ! Quelle est la fonction propre de l'homme ? ([la femme !] rép. Suzanne) Un mieux, un plus, le bonheur, l'amélioration de sa condition, de son épanouissement, le plaisir, l'acceptation de soi-même, comprendre la vie et sa force, etc.. Différenciation des classes et de finalités.

Pour Aristote, lesquels sont spécifiques ?

Pour Aristote, le Bien de l'homme par différentiation des autres biens.

Pour cela, faire de la psychologie, éliminer ce qui nous sépare des autres vivants.

Psychologie c'est l'étude de l'être humain.

Les parties de l'âme selon Aristote

(Voir tableau ci-joint)

But : bien exercer sa raison. La fonction du cithariste est de jouer de la cithare, le but du bon cithariste est d'en bien jouer !

Vertu = virtuose

Orienter. Pour cela, avoir des règles. Force de vie insuffisantes. Règles qui imposent la logique à l'action.

De quelle raison s'agit-il ?

Vertus intellectuelles

Vertus morale, de caractère (partie désirante), courage, modération, justice (Eth. Nic. VI)

Prudence : vertu spécifique de la partie rationnelle

Pour Aristote, la prudence est une disposition pratique accompagnée de règle vraie concernant ce qui est bon et mauvais pour l'homme." Eth.Nic.

5 1154 b 20

On est prudent

  1. c'est non théorique
  2. au moment où on fait le bon choix

"La prudence est ce que fait l'homme prudent !"

C'est ce que fait un homme dont on dit qu'il est prudent.

(déf. ds VI, 5, 1140 a 23-31)

prudence

le prudent

 

Séminaire :

Construction hiérarchisée :

petits biens grands biens

Activité œuvre

Arts subordonné art auditechtonique

bien de l'individu bien collectif

Art de la guerre

art hippique art de la stratégie

art de faire des freins art de l'arnachement

 

 

3 types de vie : bonheur

grossière politique contemplative

plaisir honneur

jouissance vertu

richesse

But : jouir But : agir But : penser

Voir feuille ci-contre sur

 

 

 

 

 

 

Ethique 10ème cours 20.01.00

La vertu c’est l’excellence propre de l’homme ou de la nature.

(On ne parle pas de vertu féminine !)

Pour Aristote chaque chose a sa finalité. Pour quoi sommes-nous faits, qu’elle est notre finalité : c'est vivre raisonnablement. Sa raison.

Que dirait Kant ? de vivre en accord avec notre liberté.

La vertu, cette excellence propre de l'homme va relier la part rationnelle et désirante.

Rationnelle : prudence

Désirante : champ des vertus morales

la prudence : phonèsis j r o h s i z

le prudent : phronimos j r o h i m o z

est celui qui accède à l'excellence de la raison.

Les vertus morales s'attestent dans l'action. C'est l'action qui prouve la vertu

Pour Aristote, la vertu est :

cardinale (essentielle, fondamentale) est la tempérance, le courage, la force. théologale (relatif à Dieu).

Pour la vertu cardinale il y a également l'idée des idéaux orienteurs

Courage et justice c'est la preuve qu'on est juste. La preuve par l'acte. Résultat de l'habitude.

Humain : l'acte précède la puissance : c'est en forGeant qu'on devient forgeron. C'est en parlant qu'on apprend à parler.

Nature : la puissance précède l'acte : le chêne est dans le gland. La vue est dans l'œil.

Dans tout ce qui vient de la Nature, la puissance.

Chez Aristote, l'existence précède l'essence. (précurseur de Sartre et de l'existentialisme).

Pour être juste il faut se comporter de façon juste.

Il y a une espèce de cercle : c'est en étant vertueux qu'on devient vertueux. La capacité n'est pas une puissance.

L'éthique est comme la musique. Tout le monde a les capacités. Mais il faut développer, cultiver cette capacité. La capacité devient disposition selon les actes.

Définition générale de la vertu :

La vertu est une disposition à agir consistant dans une médiété (un juste milieu, une mesure) laquelle est déterminée par la droite règle et telle que le déterminerait l'homme prudent.

Médiété : Idée de trouver le juste milieu. Entre la lâcheté et la témérité il y a le courage.

disposition : s'oppose à la science. Ce n'est pas la science. La conscience uniquement porté sur le nécessaire. Exemple les lois physiques.

Il y a 2 guides :

La vertu morale est liée à la prudence :

"La prudence est une disposition pratique accompagnée de règle vraie concernant ce qui est bon et mauvais pour l'homme."

Définition de l'usage :

La prudence s'oppose à l'art, est du côté de la poésie. Différence entre acte de créer et acte de produire. La prudence concerne le choix. La prudence c'est ce qui nous apprend cette médiété.

Conclusion :

Dans un monde sans Dieu, postulat d'Aristote de trouver ses critères sans l'immanence (qui est existant à l'intérieur même des êtres) des choses. La finalité unifie la diversité des pratiques humaines.

La démarche d'Aristote est proche de nous, car nous vivons dans un monde désenchanté.

Le risque est basé sur l'immanence : le danger est le constitutionnalisme.

A chacun son excellence, sa vérité.

Alors que faire des constitutions différentes du mien ?

Aristote lutte contre les sophistes : tout ne se vaut pas. Le meilleur ne se trouve pas dans les sophistes.

A Athènes et Spartes on précise que l’excellence est propre à chacun. Mais si le prudent est différent à Athènes et à Spartes, on ne peut pas trancher.

Agis de telle sorte que la maxime de ton action soit en conformité avec l’excellence propre des choses et en particulier des hommes.

 

 

 

Séminaire :

Texte de " Ethique à Nicomaque "

p. 57 1) la question sur les fonctions de l’homme (être humain)

ch.6 le bonheur

Obéissance de la partie irrationnelle à la partie rationnelle.

Les actions propres de l’homme à le désir à la raison à des actions pratiquées de manière parfaite à orientation du désir vers la vertu (par la raison) !

Avec Aristote, on vise la fin

Sagesse pratique définit les moyens pour atteindre la finalité (qui est le bonheur, et qui devrait tomber sous le sens !)

 

Viser cette fin :

- effets de la règle